Bypass

BypassCette intervention associe la réalisation d’un petit estomac qui diminue le volume des repas (restriction) et contrôle la sensation de faim à la mise hors circuit d’une longueur de 1,5 mètres d’intestin grêle ce qui diminue l’absorption des aliments ingérés (malabsorption) .

C’est une intervention définitive, basse pression et réversible au prix d’une ré-intervention.
Le confort alimentaire est bon avec un passage normal des aliments solides ; il est possible d’avoir une alimentation normale en qualité, à condition de faire des petits repas.
Lorsque le volume et la rapidité des repas est bien maîtrisé, on n’observe pas de vomissements.
Les apports importants de sucreries peuvent donner des malaises après les repas (dumping-syndrom )

La perte de poids est supérieure à celle de l’anneau et de la Sleeve, même avec quelques écarts alimentaires, 70% de l’excès pondéral ;  

Le by-pass est techniquement plus complexe que l’anneau et la Sleeve.
Les problèmes techniques sont maintenant bien maîtrisés.
La qualité de vie alimentaire est meilleurs que l’anneau.
La Sleeve nécessite la prise de vitamines les premières années.
Les complications sont représentées à court terme par les lésions non spécifiques (embolie et infections pulmonaires, plaies des organes et hémorragies) et spécifiques ( fistule ou non étancheite des sutures 1%, ulcère précise et occlusion intestinale).

Le caractère basse pression de la technique (pression basse dans le bypass) facilite la fermeture d’une éventuelle fistule. Les complications à long terme sont représentées par les occlusions (hernies internes), ulcères anastomotiques favorisées par le tabac, les diarrhées, les carences nutritionnels..
Le taux de conversion en une autre intervention (3%) est faible.

L’hospitalisation dure 1-2 jours ; En cas de modification alimentaire avec le temps, l’intervention agit comme un garde fou à la reprise pondérale en altérant a qualité de vie alimentaire en créant diarrhée, reflux, douleur et hypoglycémiedumping. Pour prévenir tout risque de carence lié à l’amaigrissement, il est nécessaire de prendre un complément en fer, calcium et vitamines à vie car cette intervention engendre une malabsorption.  

La surveillance est capitale même si tout va apparemment bien ; le by-pass est réalisé depuis 40-50 ans aux USA, le recul est donc suffisant pour être connaitre les risques à long terme.

Il existe actuellement un consensus général pour affirmer que le by pass est l’intervention de référence en matière d’obésité morbide surtout s’il existe des facteurs de comorbidités élevés (diabète, apnée du sommeil)

Rendez-vous

Prendre rendez-vous

05 62 13 31 70

Centre Digestif de la Clinique des Cèdres

Château d’Alliez
31700 CORNEBARRIEU
Accéder au Cabinet

Bypass

Le bypass en Omega ou Mini-Bypass ou Bypass à une anastomose est une une intervention chirurgicale plus récente et techniquement plus aisée par rapport au Bypass en Y . Semble être une alternative satisfaisante au bypass gastrique classique en Y.

Cette intervention n’est actuellement pas remboursée en France, réalisée partout dans le monde. Elle est en cours d’évaluation mais semble moins risquée et plus efficace mais le risque de complications nutritionnelles semble plus important. Le possible reflux de bile vers l'estomac impose la création d'un réservoir gastrique plus long que dans le bypass classique.

Ten-year outcome of one-anastomosis gastric bypass with a biliopancreatic limb of 150 cm versus Roux-en-Y gastric bypass: a single-institution series of 940 patients

A.Liagre, M.Queralto, G.Juglard, F.Martini, N.Petruccadazdazdaiani

Background : Long-term outcomes of one-anastomosis gastric bypass (OAGB) need to be compared with those of Roux-en-Y gastric bypass (RYGB).

Objective : The present study evaluates the long-term outcomes at 10-year follow-up of OAGB with a biliopancreatic limb of 150 cm versus RYGB.

Methods : Data of patients who underwent OAGB or RYGB as primary or secondary procedures between 2010 and 2011 at a referral center were collected prospectively and analyzed retrospectively.

Results : A total of 940 patients underwent OAGB (n = 405) or RYGB (n = 535). Operative time was significantly shorter in the OAGB group. Postoperative morbidity occurred in 17.2% of patients after RYGB versus 8.1% after OAGB (P ≤ .0001). Patients in the RYGB group had a significantly higher rate of kinking of the jejuno-jejunal anastomosis, stenosis of the gastrojejunal anastomosis, and dysphagia for early ulcers. At long term, no differences were found in the rate of severe malnutrition. Cumulated morbidity was significantly higher after RYGB, with higher incidence of internal hernia, anastomotic ulcer, blind-loop syndrome, and hypoglycemia. Conversion to RYGB and laparoscopic exploration for chronic pain were more frequent after OAGB. Surgery for weight regain was significantly more frequent after RYGB. Patients in the OAGB group had significantly lower weight, body mass index, and greater percentage excess, and total weight losses at 120 months. No significant differences were detected in co-morbidity outcomes.

Conclusion : After 10 years, both RYGB and OAGB are effective procedures. However, OAGB is associated with shorter operative times and better results in short- and long-term morbidity and weight loss outcomes.