Les hémorroïdes sont constituées d’un tissu riche en vaisseaux sanguins et sont présentes chez tout individu à l'intérieur de l'anus (hémorroïdes internes) ou sous la peau de l'anus (hémorroïdes externes). On parle de maladie hémorroïdaire quand les hémorroïdes deviennent gênantes et sont à l'origine de symptômes comme une douleur, des saignements ou une extériorisation des hémorroïdes internes. Les premières étapes du traitement font appel soit à des médicaments soit à des gestes instrumentaux simples effectués en consultation. L’indication chirurgicale est le plus souvent retenue en cas d’échec des autres traitement en raison de l’importance des troubles, du volume des hémorroïdes, ou l’hémorragie.
Cest une affection assez courante chez le patient adulte. En moyenne, une personne sur deux est concernée dans sa vie par ces désagréments.
Les symptômes des hémorroïdes dépendent du stade avancé de la pathologie. En effet, on distingue 4 étapes/degrés :
• Stade 1 : le prolapsus hémorroïdal est visible avec une anuscopie, il peut y avoir de légères protubérances, mais on n’observe pas l’externalisation.
• Stade 2 : le prolapsus hémorroïdal sort du canal anal pendant la selle ou suite à un effort, mais se repositionne spontanément.
• Stade 3 : le prolapsus hémorroïdal sort du canal anal pendant la défécation ou suite à un effort, nécessite une intervention du patient pour la réduction, c’est-à-dire remettre le prolapsus au bon endroit.
• Stade 4 : le prolapsus hémorroïdal est irréductible et reste en général extériorisé entraînant des symptômes comme gêne ou saignements et parfois des complications.
Rendez-vous
05 62 13 31 70
Centre Digestif de la Clinique des Cèdres
Château d’Alliez
31700 CORNEBARRIEU
Accéder au Cabinet
Le diagnostic des hémorroïdes est en général réalisé par l'examen clinique du médecin généraliste, il est souvent simple à poser.
Intervention de Milligan-Morgan La technique est plus fréquente est réalisée sous anesthésie générale consiste à enlever les structures hémorroïdaires jusque dans la partie profonde de l’anus selon un procédé dit d’hémorroïdectomie pédiculaire. Cette méthode laisse en fin d’intervention plusieurs plaies entre lesquelles persistent des bandes de peau qui vont guider la cicatrisation. Selon la répartition des hémorroïdes, le geste peut comporter une à quatre plaies. Il s’agit d’une méthode efficace, ancienne, universellement pratiquée.
Suites : L’intervention este plus souvent réalisée en ambulatoire. Les plaies cicatrisent en 6 à 8 semaines. Suites opératoires : Douleurs post opératoires, Retention urinaire, Hémorragie postopératoire, Infection locale, Retard de cicatrisation, Douleurs, petits saignements, suintement intermittent et difficultés à distinguer gaz sont fréquents tant que les plaies ne sont pas cicatrisées.
Complications : Troubles de la continence et Rétrécissement cicatriciel du canal anal
Intervention de Longo La technique fait appel à un instrument à usage unique (pince-agrafeuse). Une collerette circulaire de muqueuse est retirée avec une partie du tissu hémorroïdaire. Les douleurs post-opératoires sont moindres qu’après une chirurgie classiques.
Soins locaux sont inexistants car la plaie est interne. Suites opératoires s : Douleurs, Retention urinaire, Hémorragie
Complications exceptionnelles mais graves : (hématome, perforation) nécessitant une réintervention en urgence et parfois une dérivation de l’intestin, Douleurs chroniques, Blessure du pénis du partenaire en cas de reprise de l’activité sexuelle anale avant la chute des agrafes
Ligature selective sous échographie ou cryothérapie La technique réalise la diminution de l’alimentation vasculaire des hémorroïdes. Elle a l’avantage de réduire les risques sans cicatrice ni douleur mais expose à un taux de récidives de la maladie élevé.
Marisques Certaines excroissances de chair peuvent être constatées au niveau de l’anus. Elles peuvent aussi être le témoin d’une inflammation chronique ou d’une séquelles d’hémorroïdes Elles sont habituellement non inflammatoires et non douloureuses. Cependant, elles peuvent être source d’une gêne à une bonne hygiène intime, être responsables d’irritation à l’effort ou de démangeaisons. Dans ces situations, il peut être indiqué de les enlever. Le traitement des marisques repose sur l’ablation de l’élément en relief. Certains opérateurs ferment la plaie par des points de sutures, d’autres laissent la plaie ouverte.